Putain, deux ans !
Deux ans de blog, déjà. Si je n’ai pas vu le temps passer, je n’arrive pas non plus à me souvenir comment j’occupais mes soirées avant, quand je n’écrivais pas. Parce que pour moi l’écriture et ce blog sont vraiment indissociables. Reste le dernier membre du trio, mon intruse, celle qui m’a amenée à commencer à écrire. Je ne vous referai pas l’historique, rien n’a changé depuis l’année dernière et le premier bloganniversaire. D’ailleurs vous êtes encore là pour la plupart, vous qui aviez soufflé la première bougie avec moi. Tant pis pour ceux qui sont partis et bienvenue aux nouveaux ;)
Cette nouvelle année n’a pourtant pas été aussi tranquille que la précédente, je me suis posé beaucoup de questions, j’ai eu envie d’arrêter quand ce blog est devenu contrainte plus que plaisir. Quand le billet quotidien que je m’imposais est devenu corvée. Quand aussi vous vous êtes faits plus rares à venir me lire et commenter. Je me suis demandée à quoi bon tout ça… Quand aussi je me suis demandé si je devais continuer à me positionner aussi clairement comme malade de la sclérose en plaques au travers de ce blog alors que je ne voulais plus être qu’une écrivante. Tout court.
Mais ça aurait été oublier les rencontres réelles qu’il m’a permis et me permet encore de faire à l’heure où vous lisez ce billet et que je suis sympathiquement (enfin, je l’espère, j’écris en avance edit du 30/10 19h: oui, c'est très sympathique )) accueillie par Tisseuse.
Ça aurait été oublier qu’il m’a conduite à devenir l’une des membres des sympathiques administrateurs du site des impromptus littéraires.
Ça aurait été oublier qu’il m’a aidée à avancer dans mon histoire avec ma sep en constituant la matière de morceaux de sep. Je dois encore retravailler le manuscrit à la lumière des commentaires reçus cet été mais cette écriture n’a rien de neutre. Je le ferai donc quand j’y serai prête, une autre compagne indésirable s’est réveillée à la faveur des mauvais jours. Je ne peux pas mener trop de combats de front, j’aimerais enfin régler aussi mes désordres alimentaires.
Ça aurait été oublier que j’ai commencé à écrire pour des Appels à Textes de nouvelles et textes plus longs en profitant de la dynamique des fanes de carottes d’abord et de cocyclics aussi au travers de la bétalecture dont je suis devenue une pratiquante convaincue.
Ça aurait été oublier le plaisir que je prends à partager avec vous mes photos et souvenirs de voyage en ayant l’impression de repartir une nouvelle fois.
Ça aurait été oublier ma blogothérapie, tout le bien que vous me faites au travers de votre présence et de vos commentaires.
Alors je ne sais pas combien de temps durera encore cet espace virtuel, ni si les billets resteront quotidiens quand je n’aurais plus mes photos de vacances à partager avec vous.
Mais pour le moment, c’est de bon cœur que je souffle avec vous cette deuxième bougie.
Merci d’être là, sans votre présence et nos échanges, ce blog n’existerait plus. Il occupe une grande place dans ma vie au point que mon magicien a pris l’habitude de me voir m’asseoir devant mon écran pour « bloguer » comme il le dit.
En mettant en page cette photo de Babarf que j'ai choisie sur la toile pour illustrer le billet, je me rends compte qu'elle a été prise à Chateau d'Oex, lors du festival des montgolfières. Or c'est dans cette ville qu'habite Anita, et c'est à ce festival que nous avons convenu de nous retrouver à la fin janvier. Il n'y a décidément pas de hasard ;)